Une coalition d'organisations non gouvernementales américaines a publié un article dans Nature Biotechnology proposant un cadre en six points pour la "gouvernance responsable" des techniques d'édition génomique en agriculture. L'organisation britannique accueille favorablement les propositions, mais critique certains de leurs éléments. Par exemple, une réglementation étape par étape pour les organismes modifiés par édition du génome. Cette recommandation, dit-elle, correspond exactement à ce que les lobbies industriels réclament. Selon GMWatch, le problème des tests étagés pour les produits à risque est que l'on suppose que le produit en question est sûr, mais uniquement sur la base des arguments (théoriques) avancés par l'industrie et certains régulateurs. Il est évident que l'industrie agro-chimique soutient pleinement les réglementations à plusieurs niveaux : si aucun effet néfaste n'est constaté au niveau 1 (généralement des tests in vitro sur certains types de cellules isolées), il n'est pas nécessaire de réaliser d'autres tests "de niveau supérieur". Toutefois, étant donné que les effets des nouveaux produits issus de la modification du génome sur la santé et l'environnement n'ont fait l'objet d'aucune étude, une évaluation des risques aussi faible est extrêmement discutable. Les appels à la déréglementation se font également de plus en plus pressants en Suisse et dans l'UE. Cela reviendrait à remettre en cause le principe de précaution. (GMWatch, 16.08.21)

 


Source: GMWatch, 16.08.21

US-based NGOs suggest path to public trust for gene-edited GMOs

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