Peu d'habitats agricoles sont aussi riches en espèces que les prés-vergers. Les arbres dispersés de manière lâche ne portent leurs premières branches qu'à partir d'une hauteur de tronc de 1,80 mètre. Ils permettent ainsi de cultiver la prairie située en dessous : un système de culture que l'on qualifierait aujourd'hui d'"agroforesterie", c'est-à-dire l'association des arbres et de l'agriculture sur une même surface. Mais ils sont malheureusement menacés. Vers 1900, on obtenait encore en Allemagne l'équivalent de 120 à 150 euros pour un quintal de pommes. Depuis, les prix n'ont cessé de baisser. Les cultures fruitières intensives, plus rentables, ont été fortement subventionnées. Les problèmes liés aux pesticides et aux engrais, ainsi que la perte de biodiversité, ne sont malheureusement pas pris en compte dans les prix. (Spektrum de, 28.7.22)
Source: Spektrum de, 28.7.22
Streuobstwiesen, das Paradies von nebenan